LES SECRETS DE LA PHOTO DE RUE

La photo de rue, fait rêver ceux qui n’ont pas encore essayé, parce qu’ils sont timides, ou qu’ils ne savent pas et finalement croient que ce n’est pas pour eux.

Cela a été mon cas, pendant longtemps, et maintenant que je m’y suis vraiment mis, (grâce au confinement), et bien je regrette le temps perdu, à ne pas avoir pratiqué « ce sport d’optimiste » (Joël Meyerowitz)

Avant de me lancer consciemment dans cette pratique, qui a ses règles, ses coutumes, et par conséquent sa façon d’opérer, j’ai lu, et regarder beaucoup de livres, des références pour les amateurs de belle images, comme Bystander (CollinWesterbeck et Joel Meyrerowitz), Robert Doisneau, A Photographer’s life (edition Hamilton), Street Photographie de David Gibson, d’autres aussi, et puis je suis arrivé au livre de Gildas Lepetit-Castel, Les secrets de la photo de rue, (editions Eyrolles), et c’est de ce livre dont je vais vous parler.

Pour moi, c’est un livre de référence, parce que Gildas, est un photographe amoureux de l’image, amoureux de la prise de vue, et amoureux de son métier. En plus il adore transmettre sa passion, puisqu’il est aussi enseignant (Ecole des Métiers d’Art d’Arras, IUT de Lens).

Parce qu’il connait l’image à partir de sa création, Gildas arrive de l’argentique, et l’accompagne jusqu’à l’édition, il a écrit ce livre avec toutes ses connaissances, et de fait ce livre est un véritable guide, pour ceux qui veulent se lancer dans l’aventure de la photographie de rue.

Dans son introduction l’auteur parle des origines de la photo de rue, et fait un pont avec la musique et le cinéma et bien sûr les Etats Unis, qui a une place prépondérante dans cette aventure.

Il évoque bien sûr la question du matériel, et conseille autant les photographes argentiques que les photographes numériques. Il parle des boitiers comme des objectifs.

Gildas évoque le cadrage et la composition, spécifique à la photographie de rue.

La rue, c’est le jour, mais c’est aussi la nuit, et tous les réglages nécessaires pour travailler quel que soit le moment de la journée sont évoqués.

A la fin la première partie, les conseils donnés pour sélectionner ses images sont précieux, parce cela fait partie du job, et affine notre intention, et participe de fait à l’amélioration de notre pratique. Pour ceux qui ne pratiquent pas encore le post traitement, et bien vous aurez un avant-goût avec quelques conseils judicieux.

Bien sûr, les images font partie de ce livre, pour expliquer et montrer ce qu’on peut faire, tout en évoquant les techniques de « chasse », de cadre, de composition, l’importance de la lumière, pour gérer les reflets, les ombres.

Il y a aussi un chapitre, qui s’intitule « comment organiser un voyage de rue », et qui donne envie de se lancer dans cette aventure.

Chaque sujet évoqué, chaque chapitre, de ce livre, sont une inspiration à faire des photos « in the street », avec un mode d’emploi, qui ne sera surement pas le vôtre, mais qui vous aidera à le trouver, et à franchir les dernières résistances, pour faire des images de nos contemporains dans des scènes de tous les jours, où l’humour, la spontanéité, le respect, le sourire, doivent faire partie de cette pratique.

Alors bonnes photos, et peut-être à bientôt dans la rue.

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