Le compromis, la contrainte, l’Amour et la créativité

Voilà quatre mots qui devraient faire partie du vocabulaire du lexique du parfait petit photographe.

Le compromis est la conséquence de la contrainte, et la contrainte est ce que tous les photographes du monde entier rencontrent au cours de leurs nombreuses missions ou projets.

Pour sublimer la contrainte, l’amour de ce qu’on fait, la connexion avec le sujet, sont indispensables pour mettre en route notre créativité.

Dans les scènes photographiques que notre métier ou notre passion, nous font rencontrer, il n’y a pas, ou presque pas de conditions parfaites. Il y a toujours des contraintes qui nous obligent à nous adapter et à faire des compromissions par rapport à des choix techniques et artistiques qui seraient parfaits dans le meilleur des mondes.

La contrainte et donc le compromis boostent notre créativité, et nous font faire de belles photos, et cela quel que soit notre matériel. Il ne faut pas se plaindre des situations que nous rencontrons, mais accepter encore et toujours, ce que nous rencontrons, car c’est le mieux pour nous, à ce moment là, et voir ce que nous pouvons tirer de meilleur dans cette situation.

Il est possible aussi de rencontrer des situations où tout simplement ce n’est pas possible de faire une photo acceptable, et bien il faut l’accepter.

Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il n’y a pas de mauvais appareils photos, de mauvais objectifs, ou une mauvaise lumière, seulement des “mauvais photographes”, ou des photographes pas inspirés, d’où l’importance d’aimer le sujet.

Le matériel, l’environnement, que nous avons est parfait par essence, et c’est avec lui que nous allons réaliser des très belles photos, parce que nous aimons ce que nous faisons.

L’'amour de la photo, que vous allez faire à ce moment là, va transcender les contraintes, pour forcément aller vers des compromis, qui seront une émanation des contraintes et de votre inspiration.
Bien sûr plus on maitrisera la technique pour l’oublier, et plus cette inspiration pourra prendre sa place.

On pourrait parler d’équilibre intérieur, un moment “magique”, qui vous appartient, dont vous êtes le créateur, en restant humble, parce que cela ne vous appartient pas vraiment.